Des terroristes du groupe Ansarul Islam ont été mis hors d’état de nuire dans la nuit du 7 au 8 février 2022 par une opération Barkhane au nord-ouest de Ouahigouya.
Des recoupements de plusieurs sources de renseignement ont permis de localiser et d’identifier le mouvement djihadiste. L’assaut a été donné par une frappe aérienne non loin de leur base.
« Un groupe de commandos, appuyé par un hélicoptère d’attaque, a ensuite été déposée au sol pour reconnaître et fouiller le campement », précise la cellule de communication de l’Etat-major des armées françaises. Selon la note, les commandos ont été pris à partie lors de la reconnaissance du campement « par une dizaine de terroristes embusqués ». A l’issue des échanges de tirs des pertes en vies humaines ont été enregistrées. 10 terroristes et 4 civils ont été tués.
« Malheureusement, malgré toutes les mesures prises par la force Barkhane et par l’unité engagée au sol, 4 civils, présents sur le campement au milieu des terroristes, ont perdu la vie lors des échanges de tirs », déplore l’Etat-major des armées françaises. Tout en soulignant que « les corps ont été enterrés avec toute la dignité nécessaire », le haut commandement militaire réaffirme son « engagement dans le combat contre les terroristes » et « aux côtés de ses partenaires sahéliens et de ses alliés européens pour protéger la population ».
Le groupe, très actif dans la pose d’engins explosifs, est impliqué dans plusieurs attaques contre les populations et les forces partenaires des opérations anti-terroristes dans le Sahel. Ansarul Islam est le commanditaire de l’attaque d’Inata du 14 novembre 2021. Lors de cette tuerie, 53 gendarmes burkinabé ont perdu la vie.
Le mouvement est cité dans 5 attaques contre les forces de défense et de sécurité, qui ont entraîné des dizaines de morts et une vingtaine de blessés. On attribue également aux rebelles djihadistes, l’attaque d’un convoi de commerçants à Titao le 21 janvier 2022 qui a causé la mort de deux soldats burkinabè.