Alors que la guerre fait rage en Ukraine du fait du lancement de l’opération militaire russe dans le pays, l’Union européenne envisage l’organisation d’une mission « d’entraînement et d’assistance » à l’armée ukrainienne qui se déroulerait dans les pays voisins. Une attitude qui prouve que la guerre arrange l’occident.
C’est pourtant le contraire que prétendent les pays occidentaux lorsqu’ils évoquent la crise ukrainienne. Selon eux, ils veulent la fin de la guerre en Ukraine, mais en même temps espèrent une victoire de Kiev. Comment peut-on vouloir une issue pacifique à une guerre tout en soutenant que l’un doit impérativement gagner cette guerre avant sa fin ? Il s’agit là de l’expression de l’hypocrisie occidentale et du deux poids deux mesures dont l’Europe et les Etats-Unis font preuve.
Depuis le début de la guerre en février dernier, le président français Emmanuel Macron a plusieurs fois téléphoné à son homologue russe pour, selon l’Elysée, appeler à des discussions pour mettre fin aux bruits des armes. Cependant, alors même que la France et les autres pays occidentaux appellent à dialoguer, ils fournissent l’Ukraine en armes et sanctionnent lourdement la Russie.
Alors que cette attitude a exacerbé les tensions entre Moscou et les pays européens, lundi, le Haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell a encore annoncé que l’UE envisage d’organiser une mission « d’entraînement et d’assistance » à l’armée ukrainienne qui se déroulerait dans les pays voisins. Une annonce qui en dit long sur les véritables intentions de ces européens et américain qui poussent Kiev à poursuivre la guerre contre un ennemi bien plus puissant.
Selon plusieurs observateurs, la guerre actuelle en Ukraine n’implique en réalité, que la Russie et l’OTAN et donc que l’Ukraine n’est que le terrain choisi pour mener les hostilités. Le nouveau développement laisse penser que ces observateurs ont raison. Cependant, il faut aussi souligner le poids des Etats-Unis dans cette guerre. Seul ce pays peut véritablement arriver à convaincre Kiev de retourner sur la table des discussions, quand on sait que Washington est le plus gros fournisseur de budget militaire et d’armes de pointe à l’Ukraine et également le l’adversaire N°1 de la Russie.
