« Toute décision relative à la taille de la transition, au président de transition, à la formation du gouvernement, se fera entre maliens… conformément à notre première déclaration », vient de préciser le Porte Parole du Comité national pour le salut du peuple (CNSP).
Les putschistes maliens rejetteraient-ils la médiation de la CEDEAO sur la transition politique au Mali ? C’est la question que se posent plusieurs observateurs de la situation malienne. Favorable, au lendemain du putsch, à une transition politique civile, la junte militaire aurait changé d’avis dans la nuit du 23 août 2020 en proposant aux médiateurs de la CEDEAO une transition de 3 ans dirigée par un militaire. Les précisions que viennent de donner le porte parole des putschistes semblent alors créer le flou sur leurs réelles intensions.
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