La semaine dernière, une information devint virale sur les réseaux. Un surveillant d’un collège d’enseignement général est accusé de viol sur une élève de 14 ans. Il vient d’être suspendu par son supérieur hiérarchique ce lundi 22 novembre 2021.
« Monsieur Watara Salifou, N° mle 075978-C, Instituteur, surveillant général au CEG Bafilo-Ville est suspendu à titre conservateur de toutes activités pédagogiques et académiques à compter de ce 22 novembre 2021 », lit-on dans une note rendue publique par Kodjo Gnonegue, Directeur régional de l’Education. Le communiqué précise que « la décision prend effet pour compter de la date de sa signature ».
Les faits reprochés au surveillant (il serait âgé de 40 ans) se sont produits au nord du pays mardi 16 novembre dernier. Selon les informations relayées par un journal local, l’accusé a visiblement planifié son coup. Il a attiré la victime à travers un manège. L’ « indélicat enseignant » aurait invité deux de ses élèves pour un travail ménager chez lui. Les deux collégiennes naïves s’y sont rendues. Arrivées sur le lieu, le surveillant aurait mis son plan à exécution en envoyant l’une d’elles lui acheter quelque chose. C’est lors de l’absence de cette dernière qu’il a jeté son dévolu sur sa cible.
« Une fois la fillette dans la chambre (Ndrl, l’enseignant a envoyé l’élève charger pour lui un téléphone dans sa chambre), il surgit et la prend de force pour abuser d’elle. La fillette a eu le courage de raconter la scène à sa camarade qui est revenue dans la maison bien après la scène », raconte l’oncle de la jeune fille. Des propos rapportés par le journal qui a révélé le viol. La collégienne est actuellement prise en charge par une association, apprend-on également.
Selon les toujours les informations, l’enseignant violeur a reconnu les faits et se serait même engagé à payer les frais de traitement de sa victime. Une solution à laquelle la famille de la jeune collégienne a opposé un refus. Car le surveillant ne serait pas à son premier acte dans le milieu. Il est coutumier des faits. 8 jeunes filles élèves seraient déjà tombées dans son traquenard.
Cette suspension intervient un mois après celle de deux enseignants d’un collège d’enseignement général au Sud du pays. Ils sont accusés en octobre dernier d’atteinte à l’honneur de jeunes filles élèves. Leur tort est d’avoir cherché à identifier les collégiennes vierges de celles qui ne le sont.