Après l’annonce de la mort du président tchadien Idriss Deby, tué au front par les tirs rebelles, le chef du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), Mahamad Mahdi Ali, a évoqué les éventuelles circonstances de cette mort.
« Idriss Déby pensait être invincible. Il a aligné ses généraux, il est venu à l’affrontement. C’est vrai, le combat était d’une rare violence. Cette violence-là nous indiqué sa présence. Et nous l’avons attaqué et il serait blessé. On l’a ramené dare-dare avec un hélicoptère. Il était là devant comme un chef militaire. Et lorsqu’on a compris qu’il se battait, on a compris qu’il était là », a indiqué Mahamad Mahdi Ali, chef du FACT, le groupe rebelle qui a lancé l’offensive contre les forces tchadiennes.
Il a ensuite lancé un appel au peuple et à la classe politique de rejeter la transition mise en place. « J’en appelle à la société civile, aux partis politiques de l’intérieur, à la diaspora et à tout le monde de se lever comme un seul homme et d’organiser une transition digne de ce nom et qu’enfin, le Tchad aspire à la liberté, la démocratie et la justice. J’en appelle aussi aux pays amis, et surtout la France. La France a des relations avec le peuple tchadien, pas avec la personne d’Idriss Déby. La France doit rester aux côtés du peuple tchadien, doit aider le peuple tchadien à tracer son destin » a déclaré Mahamad Mahdi Ali.