La société du patrimoine des mines du Niger (SOPAMIN) et le Groupe français (ORANO) sont depuis quelques jours au cœur d’une tension née de la décision prise par le géant français du nucléaire de suspendre les activités de la SOMAÏR à la date du 31 Octobre dernier.
Une décision qualifiée par la société du patrimoine des mines du Niger (SOPAMIN) d’«unilatérale» et de «sans objet».
Pour sa part, ORANO justifie cette décision par «l’aggravation des difficultés financières et l’incapacité» de la SOMAÏR à exporter l’uranium produit. Pourtant, indique-t-on, l’Etat du Niger, à travers la SOPAMIN a procédé à «l’achat de 210 tonnes d’uranium» pour soutenir la trésorerie de la SOMAÏR afin de remédier aux difficultés financières de la société.
La SOPAMIN estime, par ailleurs, que cette décision «manque de transparence et viole plusieurs principes essentiels à la gouvernance et aux engagements pris entre les parties prenantes».
Ces dernières (SOPAMIN et ORANO), toutes actionnaires de la SOMAÏR, sont liées par plusieurs accords dans la gestion des activités de la SOMAÏR.
Ismaël Abdoulaye