L’ancien président soudanais Omar al Bashir, a été déplacé dans la prison où il est détenu alors que des éléments des forces de soutien rapide (FSR) auraient attaqué la prison et fait libérer des milliers de détenus.
Alors que les combats s’intensifient au Soudan et ont atteint leur deuxième semaine, la police a indiqué que la prison de Kober, où sont détenus l’ancien président soudanaise Omar al Bashir et certains hauts responsables de son régime, a subi une attaque armée et que des milliers de détenus ont pu s’échapper.
La police a en outre, indiqué qu’elle a dû procéder à un changement stratégique en transférant Bshir et ses codétenus dans un endroit sûr de la prison de Kober pour leur propre sécurité et pour les empêcher de fuir leur détention.
« La police a pris les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’ancien président Omar al Bashir et des membres de son régime, qui ont été transférés dans un lieu sûr. Cette décision vise également à les empêcher de fuir la prison », a déclaré la police. « La décision d’assurer la sécurité de l’ancien président et de ses collègues a été prise pour s’assurer qu’ils ne soient pas pris entre les feux croisés des conflits en cours », a ajouté la source policière.
Cette évolution a sonné l’alarme sur la situation sécuritaire au Soudan. Le pays est aux prises avec une instabilité politique depuis le renversement du gouvernement d’al Bashir en 2019. Le 15 avril, des milliers de soldats des Forces de soutien rapide (RSF) stationnés dans la capitale Khartoum ont lancé des attaques contre plusieurs sites de l’armée et du gouvernement dans la capitale Khartoum dans le but de prendre le pouvoir.