Vladimir Poutine, le président de la Russie, ne participera pas au sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à Johannesburg en août, a annoncé la présidence. Il sera représenté par le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov.
La présidence a annoncé qu’au lieu de Poutine, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov serait présent en Afrique du sud pour le sommet des Brics. Plus tôt, le président sud-africain Cyril Ramaphosa avait déclaré que tout effort visant à détenir le président russe Vladimir Poutine lors de sa visite équivaudrait à « une déclaration de guerre » avec la Russie. Les documents judiciaires de l’affaire ont été rendus publics le 18 juillet.
Poutine fait l’objet d’un mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale, que Pretoria, en tant que membre de la CPI, devait exécuter s’il se présentait. L’opposition officielle Alliance démocratique (DA) tentait de faire pression sur le gouvernement pour qu’il arrête le chef du Kremlin et le remette à la CPI s’il était entré dans le pays, une demande qui a conduit à une énigme diplomatique.
Ramaphosa a répondu en qualifiant la demande du DA « d’irresponsable » et en disant que la sécurité nationale était en danger. Ramaphosa a déclaré: « Il serait incompatible avec notre constitution de risquer de s’engager dans une guerre avec la Russie », ajoutant qu’une telle action serait contraire à son devoir de protéger le pays. En outre, Ramaphosa a noté que l’arrestation « ferait obstacle à toute solution pacifique » et saperait une mission dirigée par l’Afrique du Sud pour mettre fin à la guerre en Ukraine.