Alors que le Niger et les nigériens souffrent des sanctions imposées par la CEDEAO, le président de la république du Bénin voisine, Patrice Talon, a exprimé son souhait que ces sanctions puissent être levées très rapidement. Selon lui, les sanctions, à la base, ne sont pas faites pour durer.
Lors d’une rencontre avec les médias béninois, le président Talon du Bénin a déclaré que « les sanctions ne sont pas faites pour durer dans le temps », évoquant les sanctions imposées par la CEDEAO contre le Niger à la suite du coup d’Etat contre le président Mohamed Bazoum en juillet dernier.
Dans la suite de son intervention, le président béninois reconnait que le peuple béninois est contre les sanctions contre le Niger et les autres pays du Sahel et soutient également que « nous sommes les premiers à vouloir que les sanctions s’arrêtent ». Le dirigeant béninois estime cela ne devrait pas être une sources de conflit et dans les relations entre les pays.
Alors que les sanctions de la CEDEAO, loin de ramener à une certaine raison les pays concernés, a poussé vers la sortie le Mali, le Burkina Faso et le Niger, le président béninois a souligné que « s’il faut arriver à la division des peuples, il faut tout laisser tomber, faire la paix entre les organes pour préserver la paix entre les peuples ».
