Sahel : Quand l’installation des bases étrangères influent sur les nouvelles routes de la drogue

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Avec l’installation des bases étrangères dans le sahel les routes  traditionnelles de trafic de la drogue qui, se croisaient jadis et en grande partie dans la bande sahélo-saharienne (nord Mali et nord Niger), ont changé.

Le trafic de la drogue en provenance des côtes atlantiques (Maroc, Mauritanie, les deux Guinée)  a changé d’itinéraire. Pour tromper la vigilance des forces occidentales, les trafiquants empruntent les nouvelles routes.

Celles-ci quittent Tassara, localité transfrontalière située dans la région de Tahoua, passent au sud de la région d’Agadez. 

Une fois acheminées dans les centres urbains, les cargaisons de drogues sont transportées en moyenne quantité en extra-muros dans des pickup up. Direction: zones désertiques où elles y sont écoulées, notamment dans les zones en conflit vers la Libye ou vers la méditerranée.

Les trafiquants ont démontré ainsi leurs capacités d’adaptation en passant par d’autres itinéraires. Ils passent aussi par le biais des camions transporteurs de marchandises et dans des bus réguliers qui relient les différentes capitales de la sous-région.

C’est par ce même procédé que de cargaisons de drogue ont été saisies dans la zone d’Agadez.

Néanmoins les routes traditionnelles continuent d’être utilisées, surtout par les groupes terroristes qui tirent une manne financière importante du trafic de la drogue et par la corruption.

La coopération internationale, surveillance des transactions financières, lutte contre la corruption et la pauvreté sont les solutions sur lesquelles les Etats peuvent se pencher.