Selon un communiqué conjoint en date du 26 décembre 2019 du ministre d’Etat, ministre de l’intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses et le ministre de la défense nationale,
14 éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont trouvé la mort au cours d’une embuscade tendue par des terroristes lourdement armés.
Le communiqué souligne qu’à l’issue d’une bataille acharnée, « 7 Gendarmes et 7 éléments de la Garde Nationale du Niger (GNN) sont décédés. Un garde est porté disparu ».
Le convoi attaqué assurait la sécurité des agents d’enrôlement électoral de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans la localité de Sanam. Ces agents d’enrôlement sont sortis saints et saufs de cette attaque.
Le communiqué du gouvernement indique que « l’ennemi a subi de lourdes pertes ».
Selon nos informations non encore confirmées, un véhicule appartenant aux FDS aurait été incendié et un autre portant une arme collective emportée.
Les autorités nigériennes auraient envoyé des renforts de l’armée qui serait partie à la poursuite des assaillants qui, selon diverses sources se seraient repliés dans leur sanctuaire en territoire malien.
Ce bilan qui intervient malheureusement à moins de deux semaines de la sanglante attaque d’Inatès où 71 soldats nigériens ont perdu la vie doit amener les autorités à revoir leur copie dans leur stratégie face aux groupes armés terroristes qui écument le Sahel.
Le message radio du gouverneur de la région de Tillaberi, datant du 24 décembre, interdisant à partir du 1er janvier 2020, la circulation des motos de jour et de nuit sur toutes les circonscriptions administratives de la région rentre-t-il dans ce cadre ?