Le Syndicat Autonome des Magistrats du Niger (SAMAN) a observé du 26 au 27 décembre dernier, un arrêt de travail sans service minimum sur toute l’étendue du territoire national. Une grève pour protester contre la réforme du Statut de la Magistrature, initiée par la tutelle des magistrats.
La principale réforme que combat le Syndicat des magistrats à travers ce débrayage est la possibilité accordée aux titulaires d’une attestation de diplôme de Master de candidater, au même titre que les titulaires d’une maitrise ou d’un Master 2 en droit, au concours de la Magistrature.
Dans sa déclaration de presse du 25 décembre 2019, le SAMAN a estimé que « cette réforme ne vise rien d’autre que la création des conditions d’un recrutement déguisé, sans doute pour le besoin de la mise en œuvre d’un plan de démolition et de banalisation de la justice ».
C’est pourquoi, le BEN/SAMAN, « demande au Président de la République de renvoyer en seconde lecture, cette loi (Ndlr : portant modification du Statut de la Magistrature) controversée et truffée de contradictions dans sa lettre ».