RDC: la Cour Constitutionnelle valide la réélection de Félix Tshisekedi à la tête du pays

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Alors que des candidats malheureux à l’élection présidentielle en République Démocratique du Congo (RDC) ont déposé des recours pour l’invalidation des résultats provisoires, la Cour constitutionnelle a rejeté les recours et validé le second mandat de Félix Tshisekedi. 

« M. Tshisekedi Tshilombo Félix Antoine a été élu président du (Congo) à la majorité des suffrages exprimés », a déclaré le juge Kamuleta Badibanga Dieudonné, président de la Cour constitutionnelle. Le tribunal a jugé infondée la requête du candidat de l’opposition Théodore Ngoy visant à refaire le vote. Ngoy, qui a terminé avec moins de 1% des voix, a été le seul candidat à faire appel. Tshisekedi prêtera serment fin janvier.

Neuf candidats de l’opposition avaient signé fin décembre une déclaration rejetant les résultats de l’élection et qualifiant l’élection de « imposture ». Le scrutin a enregistré un taux de participation de plus de 40 %, avec quelque 18 millions de votants. Tshisekedi a été réélu avec plus de 70 % des voix, les candidats de l’opposition et leurs partisans remettant en question la validité des résultats.

Le vote a été embourbé par des problèmes logistiques. De nombreux bureaux de vote ont tardé à ouvrir, voire n’ont pas ouvert du tout. Certaines manquaient de matériel et de nombreuses cartes d’électeurs étaient tachées d’encre, ce qui les rendait illisibles.

Le Congo a une histoire d’élections contestées qui peuvent tourner à la violence, et de nombreux Congolais ont peu confiance dans les institutions du pays. Avant l’annonce des résultats le mois dernier, les candidats de l’opposition, dont le favori Moise Katumbi, ont déclaré qu’ils rejetaient les résultats et ont appelé la population à se mobiliser.

Lundi, la résidence de Kakumbi a été encerclée par les forces de sécurité du pays selon son porte-parole. Plus tard les autorités ont estimé qu’il s’agissait de mesure pour éviter des pillages des biens de l’homme politique du fait d’éventuelles émeutes résultats de manifestations. les policiers et militaires ont ensuite été rappelés.