La pression monte davantage sur le gouvernement du président chilien Sebastian Pinera. Plus d’un million de chilien se sont manifestés pour réclamer la justice et la solidarité, malgré l’assurance donnée par leur président.
A en croire les déclarations à l’AFP de Marcelo Mella, politologue à Université de Santiago, cette gigantesque mobilisation de vendredi « constitue un point d’inflexion après trente années marquées par une dépolitisation croissante depuis 1989 « , alors qu’avait débuté une transition démocratique mettant fin au régime d’Augusto Pinochet, a rappelé notre source. Ledit mouvement exige selon le politologue des dirigeants politique du pays des changements aigus dans le modèle de développement capitaliste. » Une sorte de deuxième transition« , peut-on retenir.
Après les violentes émeutes qui ont éclaté, il y a moins d’une dizaine de jours , avec des saccages et des pillages de stations de métro, de stations-service et de supermarchés, la capitale du Chili ( Santiago) est restée sous l’état d’urgence, avec 20.000 policiers et militaires déployés. Cependant, la récente manifestation s’est déroulée comme l’annonce plusieurs médias dans une ambiance festive. Ce qui contraste avec les précédentes manifestations dans le pays.https://levenementniger.com/guinee-conakry-situation-politique-toujours-tendue-la-connexion-internet-perturbee/
Depuis une semaine, les Chiliens se mobilisent dans la rue contre le coût de la vie et les inégalités sociales. Alors que le président chilien dit avoir « entendu le message », les manifestants ne décolèrent pas encore sur toute l’étendue du territoire. Surement à l’attente des actes ? Pourtant, le mardi 22 octobre, le président Pinera a annoncé une série de mesures sociales dont : une augmentation du minimum vieillesse, une hausse des impôts des plus riches, et un gel de la hausse de 9,2 % de l’électricité. Sans oublier l’abandon de la mesure d’augmentation du prix du transport en raison de l’appel à manifester des étudiants contre une hausse de 3% du prix des tickets de métro à Sanbtiago. Malgré tout, la colère sociale n’est pas encore retombée.
Aucun leader n’est pour le moment identifié à la tête de ces vagues de manifestation dans ce pays de 18 millions d’habitants.
