Le 02 septembre 2022, l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a saisi une importante quantité de drogue à Niamey. Trois individus de nationalité nigérienne ont été interpellées.
Deux individus ont été appréhendés par les éléments de l’OCRTIS dans une habitation sise au quartier Koira Tégui de Niamey. « Ils avaient en leur possession 109,32 kg de cannabis, dont 115 briques et 13 boules d’une variété prisée dans les milieux aisés appelée amlesia et 698 comprimés de tramadol », a indiqué Nana Aichatou Bako, porte-parole de l’OCRTIS.
Une troisième personne a été interpellée par la police secours qui a également saisi 40,61 kg de cannabis, toujours dans la ville de Niamey. « La drogue saisie provient de Mallanville (Bénin) par pirogues motorisées à travers le fleuve Niger jusqu’à Gaya où des motocyclistes assurent le transport terrestre sur diverses destinations », précise la porte-parole de l’OCRTIS.
La drogue d’une valeur estimée à environ 11.046.000 fcfa, ainsi que les individus arrêtés ont été présentés à la presse ce 06 septembre à Niamey. Par ailleurs, un ordinateur et des téléphones portables ainsi que des sommes d’argents ont aussi été saisis de mains de ces individus.
Dans la région de Dosso, le département de Gaya devient une sorte de plaque tournante du trafic de stupéfiants en provenance du Bénin, notamment par la voie fluviale où les saisies se font fréquentes. Les 11 et 17 août dernier, la brigade fluviale de la gendarmerie de Gaya avait opéré deux importantes saisies sur le fleuve Niger. La dernière a porté sur 540 kg de chanvre indien, découverts sur une pirogue motorisée.
L’OCRTIS déplore « l’émergence d’un nouveau mode opératoire » relevant de « l’ampleur de cette réorganisation du trafic de stupéfiants ». C’est pourquoi appelle-t-il les populations riveraines du fleuve Niger à plus de vigilance et de collaboration afin de lutter efficacement contre ce fléau au Niger.