Alors qu’il est toujours détenu par les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger à la suite du coup d’Etat fin juillet dernier, le président déchu Mohamed Bazoum a saisit le Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur sa situation et porte également plainte auprès du tribunal de Niamey pour complot contre l’autorité de l’Etat et séquestration.
Dans un communiqué, les avocats de Bazoum et sa famille ont annoncé l’action de leurs clients. Ils indiquent que Mohamed Bazoum, son épouse et son fils « saisissent le Groupe de travail sur la détention arbitraire et le Comité des droits de l’homme (…) et adressent aussi au doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance de Niamey, une plainte avec constitution de partie civile pour attentat et complot contre l’autorité de l’Etat et arrestations et séquestrations arbitraires ».
Le même communiqué demande la libération de Bazoum et de sa famille afin qu’ils jouissent de leurs droits fondamentaux. Les avocats profitent de leur note et soutiennent que « l’actuel gouvernement à Niamey, s’honorerait à mettre fin à ces détention qui sont aussi une atteinte à la dignité du pays tout entier ».