Niger: Les enseignants chercheurs exigent le départ des forces militaires étrangères

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Dans une déclaration du 1 Août 2023 le syndicat national des enseignants chercheurs et chercheurs du supérieur SNECS condamne les sanctions des organisations internationales contre le Niger. Aussi, le syndicat a souhaité le départ des forces militaires étrangères au Niger avant de rappeler au CNSP le retour de l’ordre constitutionnel normal dans un délai raisonnable.

Le SNECS a rendu public une déclaration de presse le 1 Août 2023 sur la situation que traverse Niger. Dans cette déclaration le SNECS a témoigné que le renversement du régime de Bazoum Mohamed a pris sa source dans la gestion de la sécurité et la gouvernance depuis l’avènement de la 7e République. Une gouvernance caractérisée par « la corruption, l’impunité, l’injustice, la négation des libertés individuelle et collective et le pillage des ressources publiques ; autant de comportements que l’on croyait à jamais révolus » selon la déclaration. S’agissant de la gestion sécuritaire le SNECS estime qu’elle a été soldée par un échec et une gestion mafieuse des ressources qui y sont allouées.

Les mesures proposées par le SNECS

Le SNECS demande au CNSP de «préserver l’intégrité du territoire, la sécurité et la souveraineté nationale afin que notre pays retrouve la paix et la plénitude de sa souveraineté politique et économique.» Le syndicat invite le CNSP au retour de l’ordre constitutionnel dans un délai raisonnable tout en créant une justice réellement indépendante et impartiale.

Le SNECS contre les sanctions

Par rapport aux sanctions des certaines organisations internationales le SNECS «fustige et condamne les ingérences et les menaces extérieures ainsi que les décisions illégales et inhumaines de L’UEMOA , de la CEDEAO, de l’UA, de l’UE et de la France contre notre pays.» Ensuite le syndicat « exige le départ immédiat et sans conditions de toutes les forces étrangères présentes sur notre territoire

 Enfin le SNECS rappelle aux nigériens à plus d’unité afin de contrer les menaces contre le Niger avant de saluer la solidarité des pays comme le Burkina Faso, le Mali , la Guinée et la Mauritanie envers le Niger.