Niger : les collégiens et lycéens de la région de Niamey amorcent une grève de 48 heures

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Les collégiens et lycéens de la région de Niamey ont amorcé, ce mardi 19 octobre 2021, une grève de 48 heures, a indiqué un communiqué de la sous-section régionale de leur syndicat, l’Union des scolaires nigériens (USN). Cette grève fait suite à la non-satisfaction des revendications posées, après échéance d’un ultimatum donné en début de la semaine précédente.

Après expiration d’un ultimatum d’une semaine, allant du 11 au 17 octobre 2021, la section de l’USN, collégienne et lycéenne, de la région de Niamey s’est réunie en assemblée générale extraordinaire en vue de statuer sur la situation socio-académique. À l’issue de cette assemblée générale, constatant la non-satisfaction des revendications des élèves, la section « a décidé de lancer un mot d’ordre de suspension de toutes les activités académiques et sportives pendant 48 heures ». Ce mot d’ordre prend effet à partir de ce mardi 19 octobre et concerne toutes les sous-sections des établissements publics et privés de la région de Niamey, ont-ils précisé.

A travers cette grève, les collégiens et lycéens de Niamey exigent l’amélioration de leurs conditions de vie et d’études. Il s’agit notamment de la construction des classes, en quantité, des équipements en table-bancs ainsi que la dotation des élèves en fournitures scolaires. « Nous ne demandons pas le ciel. Tout ce qu’on veut, c’est des table-bancs et des classes », a-t-il lancé le secrétaire chargé à la presse de la section de l’USN de la région de Niamey, avant d’appeler les autorités à répondre urgemment à leurs « légitimes et pressantes revendications ».

Ce mot d’ordre intervient au moment où la colère gronde aussi dans le secteur universitaire du pays. En effet, les conditions ne semblent pas êtres réunies, tant du côté des enseignants-chercheurs que celui des étudiants, pour un bon déroulement de l’année scolaire. Rien que la semaine dernière, les étudiants de l’Université de Niamey ont observé une grève de 48 heures après qu’ils ont tenu un sit-in au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Ils ont dénoncé une indifférence du ministre face à leurs doléances. Ce qu’ils ont qualifié d’échec des autorités en charge de l’Enseignement supérieur en particulier, et celles de la 7ème république en général.

1 COMMENT

  1. Je desepere de plus en plus de ce pays qui n’rrive pas assuer un minimum a sa jeunesse. Ils reclament juste des tables banc et des salles de classe. Sur le plan securitaires des attaques se multiplent les une plus humilaintes que les autres, sans qu’one ne puisse regair de facon punitive contre ces terroristes- Ils frappent quand ils veulent et disparaissent tranquillement- Aucun ratissage n’a peremis de neutraliser meme pas un seul de ses terroristes- Ils ne ne prennet meme plus les armes de nos FDS tel que les 12/7 et leur vehicules, ils les brulent simplement, comme pour dire qu’ils n’en ont pas besoins, qu’ils en ont suffisament et que ce sont pas les 12/7 qui font le combat , mais l’intelligence. Eux viennent a motos avec une formation sommaire de 7 jours et infligent des deroutes a nos FDS snas que cela n’emeuvent a l’Etat major des armees, au conseil national de securite, rien. Incapable qu’on est de porter du renfort juste a moins de 200 km de la capital, c’est tout de meme inquietant. Le Mali, s’equipe, le Burkina pareil, le Tchad et le Nigeria aussi, bietot on sera le maillon faible du G5 puis que chez nous c’est l’immoblisme-

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