Par courrier administratif n°5681/MISPD/ACR/DGAPJ/DLP, le ministère nigérien de l’Intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuse a entériné l’élection de Maître Boubacar Madougou à la tête du CDS-Rahama lors du 8ème congrès du parti. Ceci vient mettre un terme à la guerre des clans qui oppose Boubacar Madougou à Abdou Amani qui s’est autoproclamé président du parti à l’issue du 8ème congrès.
Dans son courrier, le ministère de l’Intérieur a indiqué qu’après analyse des documents [du 8ème congrès@] reçus par les services techniques du ministère et au regard des procès-verbaux de constat d’huissier, il ressort que les conclusions [issues dudit congrès] sont conformes aux dispositions du dernier alinéa de l’article 48 (nouveau) et de l’article 76 alinéa 1 des statuts ainsi qu’aux celles des articles 100 et 68 alinéa 1 du règlement intérieur du parti.
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Rappelons qu’à l’issue du 8ème congrès du CDS-Rahama, selon des sources bien introduites au sein du parti, Abdou Amani s’était autoproclamé président du parti en violation des textes notamment l’article 48 des statuts qui a connu des modifications lors du congrès. « Il n’a pas été soumis au vote des congressistes », avait affirmé un délégué au congrès du parti. Le courrier du ministère vient donc confirmer l’illégitimité Abdou Amani à la tête du CDS-Rahama, la plus grande formation politique de l’opposition au Niger.