Niger: le général Tchiani explique pourquoi il refusait de dialoguer avec la CEDEAO

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Alors qu’il avait refusé de rencontrer une délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) conduite par l’ex président nigérian le général Abdulsalami Abubakar, le chef de la junte nigérienne a expliqué sa position d’alors, à de haut représentants religieux nigérians à Niamey.

Le nouvel homme fort de la République du Niger, le général Abdourahmane Tchiani, s’est exprimé lorsque des oulémas islamiques nigérians, de haut dignitaires, dirigés par le cheikh Bala Lau, l’ont rencontré pendant plusieurs heures à Niamey, la capitale du Niger.

Il a présenté ses excuses au Nigeria pour ne pas avoir prêté attention à l’équipe de paix du général Abdulsalami Abubakar qui avait été envoyée à Niamey par le président Bola Ahmed Tinubu à la suite du coup d’État contre Mohamed Bazoum, qui avait suscité des controverses dans toute l’Afrique de l’Ouest et au delà. Selon Tchiani, il évitait l’équipe dirigée par le général Abubakar « parce que nous étions en colère contre l’ultimatum de la CEDEAO. »

Le général Tchiani a déclaré qu’il était douloureux pour les putschistes que les dirigeants de la CEDEAO n’aient pas entendu leur point de vue avant de leur adresser un ultimatum pour qu’ils quittent leurs fonctions.
Il a affirmé que le coup d’État était bien intentionné, affirmant qu’ils avaient frappé pour conjurer une menace imminente qui aurait affecté non seulement la République du Niger mais aussi le Nigéria.

L’équipe de paix, qui comprenait d’éminents érudits islamiques nigérians, a convaincu le chef de la junte militaire d’accepter d’intensifier l’option du dialogue pour résoudre la crise politique dans ce pays. Cheikh Bala Lau, qui est le président national de Jamatul Izalatu Bida Waikamatu Sunnah, a déclaré que des religieux étaient au Niger au nom du président Bola Tinubu qui a accepté leur demande d’intervention.