C’est 345 107 FCFA que les pèlerins nigériens payeront en moins pour effectuer le Hadj édition 2023. L’annonce a été faite par le ministre de commerce à travers l’arrêté 0028/MC/SG/DGC/DCI/LCVC en date du 03 Avril 2023.
“En application des dispositions de la Loi n2019-56 du 22novembre 2019, portant organisation de la concurrence au Niger et en vertu du décret n’2020-902/PRN/MC/PSP du 11 décembre 2020, fixant la liste des produits et services dont les prix sont déterminés par arrêté du Ministre chargé du Commerce, le prix du Hadj 2023 tous services compris est fixé à Trois millions deux cent cinquante-huit mille sept cent trente-trois (3 258 733 Franc) Franc CFA ”, explique l’arrêté en son premier article nouveau, modifiant l’arrêté n°0171/MC/SG/DGC/DCILCVC du 08 mars 2023.
Désormais, c’est donc un soulagement pour les futures pèlerins nigériens qui paieront la somme de 3 258 733 FCFA au lieu de 3603 840 francs pour effectuer le Hadj cette année. Suite à cette réduction, des futurs pèlerins approuvent cette décision gouvernementale. “ C’est une bonne nouvelle pour nous. Avec cette réduction nous allons sans doute pouvoir augmenter notre argent de poche pour le pèlerinage”, affirme Malam Djamilou un marabout.
“Nous remercions Allah le tout puissant pour le revu à la baisse de ce prix. Nous souhaitons aussi que COHO organise ce HADJ en toute réussite à l’inverse des difficultés qu’il a rencontré l’année dernière ” indique pour sa part Lawan Abdou un commerçant un marché Dolé.
Pour Aboubacar Elhadj Ousmane jeune entrepreneur“ cette décision va sans doute permettre à beaucoup de personnes de faire le pèlerinage cette année. C’est le lieu de remercier les autorités d’avoir pris en compte le cri de cœur de la population sur la cherté du prix de HADJ.”
Au regard des prix de Hadj fixés par certains pays de la sous-région sauf la côte d’ivoire le Niger a le prix le moins élevé tous services compris.
Le nombre de places octroyé au Niger par les autorités saoudiennes pour le Hadj 2023 est de 15.891, sans restriction d’âge, soit le double de l’année 2022. Avec ce nombre important le COHO doit apprendre de ses erreurs de l’année dernière sur le programme de transport pour qu’aucun pèlerin ne soit privé de son vol. Au regard de la cacophonie et l’affairisme qui entoure chaque année l’organisation du Hadj au Niger, l’Etat doit pousser la réflexion pour qu’il organise lui-même, comme par le passé et comme le font d’autres pays, le transport et le séjour en terre sainte des pèlerins nigériens.