Le Ministère nigérien de la Défense Nationale, a indiqué dans un communiqué que plusieurs soldats de l’armée ont été tués alors qu’ils sont tombés dans une embuscade le 10 février 2023, dans la zone nord du département de Banibangou.
« 10 militaires décédés, 13 blessés, 16 personnes disparues et 3 véhicules détruits du côté ami », c’est le bilan, tel que communiqué par le Ministère de la Défense Nationale, à la suite de l’attaque terroriste contre un détachement de l’armée nigérienne participant à l’Opération ALMAHAOU. Du côté ennemi, le bilan n’est pas « encore déterminé », précise le communiqué qui, toutefois, fait cas de « plusieurs corps emportés par l’ennemi dans son repli ».
Selon le gouvernement du Niger l’embuscade tendue à cette patrouille par un groupe d’hommes armés terroristes aux alentours de la localité de INTAGAMEY, à la frontière nigéro-malienne était « complexe », d’où « la violence des combats ».
Mais grâce à « la vaillance de nos soldats couplée à l’intervention prompte des vecteurs aériens, les assaillants étaient forcés de se replier en direction d’un pays voisin. Un ratissage a été lancé et se poursuit ».
Cette attaque, indique-t-on, est la plus meurtrière enregistrée par les Forces armées nigériennes depuis plus que l’Opération ALMAHAOU sécurise cette localité qui fait partie de la zone des trois frontières.
Elle intervient au moment où l’Armée nigérienne s’apprête à accueillir des matériels militaire de pointe, commandés par l’Etat du Niger auprès des sociétés turques. Des équipements qui permettront aux forces de défense et de sécurité nigériennes de faire face plus efficacement aux attaques des groupes armés terroristes qui écument les frontières nigériennes.
