Deux (02) personnes sont décédées et trois (03) autres ont été blessées suite un accident de travail survenu, le samedi 15 janvier 2022, dans l’usine de la compagnie minière d’Akouta (COMINAK) à Arlit (région d’Agadez).
Selon nos informations, l’accident s’est produit vers 14 heures 45 minutes (heure locale) sur le site de réaménagement de l’usine de la COMINAK en démantèlement. Les circonstances exactes de l’accident, faisant deux morts – dont un expatrié – ne sont pas encore élucidées. Après le tragique événement, certaines sources ont rapporté que c’est une partie de l’usine en démantèlement qui a cédé avec des câbles reliés à la grue, et « cette charge tomba accidentellement ».
Le 16 janvier 2022, la COMINAK a, dans un communiqué, mentionné l’effondrement d’une structure, intervenu lors d’une opération sur le chantier de démantèlement de l’usine. Selon le communiqué, cet effondrement « a causé la mort de deux (2) personnes du groupement de sous-traitants AD/MAIGAS et en a blessé deux (2) autres ».
L’expatrié, chef d’entreprise ‘‘Avenir De construction’’ (une parmi les deux qui détiennent le lot N°1 du site), a perdu la vie sur place, coincé sous les décombres, et la seconde personne, de nationalité nigérienne, a été gravement blessée avant de rendre l’âme à l’hôpital. « Les employés blessés ont été admis à l’hôpital pour des soins », a indiqué le communiqué de la COMINAK, précisant que leur pronostic vital n’est pas engagé.
Selon la direction départementale des mines d’Arlit, le démantèlement de l’usine, entrant dans le cadre du réaménagement du site, a débuté le 30 novembre dernier et tout évoluait bien jusqu’au fâcheux jour du 15 janvier 2022 où le drame s’est produit. « Les activités des chantiers ont été mises à l’arrêt jusqu’à nouvel ordre », a souligné la COMINAK dans son communiqué informant qu’une enquête est en cours « pour déterminer les circonstances de l’accident ».
La COMINAK est une filiale du groupe français ORANO (ancien AREVA) qui exploite des gisements dans la ville d’Arlit, au nord-Niger, depuis plus de 40 ans. Évoquant l’épuisement de la mine et l’effrontément des prix de l’uranium, mais aussi des coûts très élevés d’exploitation, le Conseil d’administration de la compagnie a décidé, en 2019, d’arrêter l’exploitation de la mine, après le mois de mars 2021. Un projet de réaménagement de son site industriel a été alors élaboré, incluant le démantèlement des installations.