Le Parlement nigérien a adopté le 16 octobre 2019 le projet de loi portant répression des infractions relatives au commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction en République du Niger.
Dans son rapport, la commission des lois du Parlement nigérien a indiqué que le projet de loi est l’objet de la convention de Washington qui vise à lutter contre le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages menacées d’extinction, connue sous le sigle (CITES), ratifiée par le Niger en 1978.
La loi interdit, sous toutes ses formes, la possession, l’importation, la réexportation, le transport, le transit, le transbordement et l’introduction en provenance de la mer ainsi que la mise en entrepôts douaniers et la sortie d’entrepôts de spécimens d’espaces de faune et de flore régis par les lois nationales et la convention CITES.
Il est donc à espérer que les acteurs, à divers niveau, chargés de la gestion et de la protection de la faune et de la flore soient suffisamment outillés pour la mise en application rigoureuse des dispositions de ladite loi. Cela y va dans la lutte contre les changements climatiques.