Le Bureau Exécutif du Syndicat National des Enseignants-chercheurs et Chercheurs du Supérieur (BE SNECS) de la section de Niamey a annoncé, ce vendredi, la levée de son mot d’ordre de cessation d’activités entamé ce même jour.
Le BE SNECS de la section de Niamey a invité hier, jeudi 20 mai, l’ensemble de ses militants à la cessation de toutes les activités, dont entre autres les cours, encadrements, évaluations, soutenances et délibérations. La cessation devait commencer ce vendredi 20 mai et ce, jusqu’à la satisfaction totale de la revendication de paiement des droits statutaires qui, selon le syndicat, sont en souffrance au regard du retard accumulé.
A la suite de ce mot d’ordre de cessation d’activités, le BE SNECS/Niamey a eu gain de cause. Il a annoncé dans un communiqué que la satisfaction de la revendication devrait démarrer ce vendredi à partir de 14h. Il a décidé, par conséquent, de lever son mot d’ordre et invite ainsi ses militants à la reprise des activités tout en les remerciant de leur « mobilisation sans faille ».
Au Niger, le secteur éducatif est caractérisé par des mouvements répétés grèves d’enseignants et d’étudiants. Ce qui occasionnent des cycles anormaux au niveau des universités publiques du pays car les années académiques enregistrent d’énormes retards.
A cet égard, le 26 avril dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a ordonné aux recteurs des universités de l’Etat à mettre tous ceux qu’y interviennent devant leurs responsabilités pour normaliser les années académiques. Pour cela, il avait rappelé le devoir des enseignants à accomplir leurs charges horaires à temps afin que l’année académique se tienne entre septembre et juin.