L’une des voix africaines de Radio France Internationale a tiré sa révérence le 20 novembre 2021.
« Niger : le business des migrants », est l’un des nombreux reportages du regretté Stanislas Ndayishimiye. Un infatigable travailleur dont la disparition met sous le choc la radio mondiale et ses nombreux auditeurs.
Etabli en France depuis 28 ans, l’ancien rédacteur en chef à la Radio nationale burundaise n’aura pas le temps d’honorer son vœu. Celui d’amener ses deux enfants fouler son pays d’origine. Lui qui ne voulait plus retourner à Bujumbura, a décidé ces derniers temps d’y retourner uniquement pour sa progéniture. Mais le destin en a décidé autrement.
C’est à la faveur d’une bourse obtenu en 1993 que Stanislas Ndayishimiye est parti France. Il y est allé pour se perfectionner en journalisme. Un tournant décisif dans sa vie. La guerre éclate dans son pays et l’oblige à rester dans l’Hexagone où il connaîtra une belle carrière professionnelle.
Le désormais disparu a couvert la crise ivoirienne (durant la période 2011-2014) en sa qualité de correspondant permanent à Abidjan. Il a aussi mené des investigations sur la filière cacao en Côte d’Ivoire.
Journaliste au service économie de RFI ces dernières années, Stanislas Ndayishimiye est né en 1962 dans le centre du Burundi. Il est décrit par ses proches comme sérieux et discret. Il ne manquait pas d’humour aussi.
