Migrants en transit à Agadez : Difficile cohabitation avec la population locale

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La cohabitation entre la population locale du quartier Tekazam d’Agadez et les migrants africains actuellement hébergés au Centre de transit de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), implanté dans le même quartier, devient chaque jour un peu plus difficile. 

Les habitants de Tekazam vivent dans leur chaire, l’insécurité à laquelle ces migrants les exposent au quotidien, en plus des mauvais comportements (risques d’agression sexuelle sur les jeunes filles, habillement exhibitionniste, consommation des stupéfiants, insalubrité et autres) qu’ils affichent devant leurs familles, particulièrement leur progéniture et qui ne sont pas sans conséquences sur l’éducation des enfants.

Face à cette difficile cohabitation, la population du quartier Tekazam d’Agadez, par la voix de son chef du quartier, M. Djibril Foultou, a lancé un cri de cœur, à travers une correspondance adressée au Ministre en charge de l’intérieur, afin que des solutions rapides soient trouvées à cette situation difficile que les habitants de Tekazam ne peuvent plus supporter.

Dans l’immédiat, tout le quartier Tekazam sollicite du Ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire, le Général de Brigade, Mohamed Toumba Boubacar, « le délogement du Centre OIM du quartier Tekazam » ainsi que « le renforcement de la sécurité dans toute la ville et particulièrement à Tekazam ».

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