Mali : Une transition de 18 mois attendue

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Col Assimi Goita, Président du Comité national pour le salut du peuple - Mali / @CNSP

Au terme de la Concertation nationale le samedi 12 septembre, les groupes de travail (5) ont préparé mûrement une «charte » de transition, établissant la durée de la transition à 18 mois.  

Une charte que le président du CNSP s’est engagé à respecter. « Nous prenons l’engagement devant vous de ne ménager aucun effort dans la mise en œuvre de l’ensemble de ces résolutions dans l’intérêt exclusif du peuple malien.« , a déclaré le colonel Goïta au terme des trois jours de discussions.

Dans ses particularités, cette « charte » indique que le chef de l’État par intérim peut être un civil ou un militaire et fixe à 18 mois la durée de la période de transition, qui devra être suivie d’élections, a déclaré Moussa Camara, porte-parole des discussions à France24. Précisant qu’un comité formé par la junte va désigner le président intérimaire du Mali.

La CEDEAO est inflexible sur la nature de la transition (Civil ou rien)

La CEDEAO a maintenu ses sanctions sur les flux commerciaux et financiers au dernier sommet. L’instance communautaire a donné un ultimatum (jusqu’à mardi 15 septembre) à la Junte au pouvoir au Mali pour désigner un président et un Premier ministre de la transition, tous des civils. 

« Espérer l’avènement d’un Mali nouveau »

« Nous demandons et espérons la compréhension l’appui et l’accompagnement de la communauté internationale dans cette mise en œuvre diligente correcte de la charte et de la feuille de route de la transition. Les résultats auxquels vous êtes parvenus m’autorisent à espérer l’avènement d’un Mali nouveau, démocratique, laïc, prospère, fondé sur le travail, la justice sociale et l’égalité.« , a dit aux participants le chef de la junte, a relaté France24.