Alors qu’une plate-forme de la société civile du Mali avait prévu de manifester devant l’ambassade d’Algérie à Bamako sur fond de tensions entre les deux pays, les autorités maliennes ont interdit le mouvement de masse.
Dans un communiqué jeudi, la plate-forme Malidenw à rapporté que le gouverneur de Bamako a opposé son refus à la demande d’autorisation de manifestation dans la capitale malienne devant les locaux de la représentation algérienne.
« Suite à notre demande d’autorisation pour manifester pacifiquement devant l’Ambassade de l’Algérie à Bamako, nous regrettons de vous informer que le Gouverneur a pris la décision de ne pas accorder cette autorisation », à informé le président de Malidenw.
Dans la suite du communiqué, la plate-forme a déclaré que « cette décision a été motivée par des préoccupations légitimes liées aux risques potentiels de perturbation de l’ordre public. Bien que nous soyons profondément attachés à notre droit constitutionnel à manifester, nous reconnaissons la responsabilité partagée de préserver la sécurité et la stabilité de notre communauté ».
Il va sans dire que la manifestation n’aura pas lieu. Cette manutention était prévue pour apporter le soutien de la plate-forme aux autorités maliennes dans les tensions avec l’Algérie sur la question des rebelles touaregs.
En effet, les deux pays ont rappelé chacun son ambassadeur des capitales pour chacun exprimer sa protestation. Alger est en colère parce que Bamako a estime qu’elle a posé un « acte hostile » en rencontrant les rebelles touaregs sans la partie malienne. De son côté, Alger estime que sa démarche est bien dans les règles de l’art et qu’elle avait bel et bien informé le Mali de ses démarches pour la paix au nord Mali.