Le président et le Premier ministre de transition au Mali doivent être des civils nommés. Voilà l’une des décisions principales du 57è sommet de l’institution communautaire qui s’est tenu, le 7 septembre 2020 à Niamey.
La CEDEAO marquant sa fermeté sur le retour rapide des civils au pouvoir a donné un ultimatum à la junte. Les militaires à la tête du pays depuis le renversement du régime IBK, le 18 août ont ainsi jusqu’au 15 septembre pour s’astreindre à la volonté de la CEDEAO. Cependant, les dirigeants de l’instance communautaire ont maintenu les sanctions prises antérieurement à la suite du putsch militaire.