Les militaires français de l’opération Barkhane ont ouvert le feu sur un autocar de la société Nour Transport le 1er septembre 2020, à une cinquantaine de kilomètres de Gao au nord du Mali. Bilan, un civil tué et deux autres blessés par balle.
Dans un communiqué, l’état-major des Armées françaises a confirmé l’incident. « Un bus qui se dirigeait à vive allure en direction du convoi militaire a fait l’objet de sommations verbales et gestuelles, puis d’un premier tir de sommation mais le bus ne s’arrête pas alors que la menace de véhicules suicides est élevée », a indiqué le communiqué. Mais la compagnie Nour Transport donne toute une version de l’incident.
Selon les explications du Président directeur général de la société Nour Transport, Abdoulaye Haidara, rapportées par la Radio France Internationale, il n’y a pas eu de tirs de sommation. « Le bus roulait à 40 kilomètres à l’heure, sur un terrain plat, bien visible. Le bus était à 200 mètres du convoi », a-t-il indiqué.
Toutes les mesures ont été prises pour établir les circonstances exactes de cet événement, en collaboration avec la gendarmerie malienne, rassure le communiqué de l’état-major des Armées françaises.
Avec ses 5100 soldats, la force française Barkhane combat les djihadistes et autres groupes armés, aux côtés de forces armées maliennes et celles des autres pays du G5 Sahel.
