Liberté de presse en Algérie : Le journal en ligne « Twala » censuré

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Twala Info

Depuis la matinée du 02 décembre 2020, les internautes algérien n’ont pu accéder au site internet du journal en ligne « Twala ». Dans un communiqué, l’équipe de la rédaction du journal a confirmé l’inaccessibilité du média en ligne.

« Nous ignorons le prétexte de ce blocage », indique l’équipe du journal qui explique que les lecteurs ne peuvent plus accéder au site internet du journal à partir de l’ADSL ainsi des trois réseaux mobiles du pays. « Nous dénonçons vigoureusement cette censure arbitraire qui a touché d’autres médias algériens ces dernières années. C’est une atteinte à la liberté de la presse et à la liberté d’informer en Algérie », écrit l’équipe du journal.

En moins de deux mois après sa création, le journal en ligne « Twala » dérange-t-il déjà au point où les autorités algériennes sont obligées de le censurer ?

Lancé le 15 octobre 2020, « Twala » a publié de nombreux reportages, des enquêtes, des podcasts, des analyses et des entretiens. « Nos contenus ont été́ largement appréciés par nos lecteurs. Les nombreux retours reçus de la part de notre lectorat et de nos pairs nous confortent dans l’idée que nous sommes en train d’accomplir la mission que nous nous sommes donnée : celle de produire un journalisme de qualité et indépendant », indique le communiqué de l’équipe de la rédaction du journal.

« Nous rappelons à nos publics que Twala.info reste accessible grâce à la technologie VPN. Malgré cette censure, l’équipe Twala poursuivra son travail et continuera à améliorer son offre éditoriale afin de proposer un contenu de qualité à ses lecteurs », conclut le communiqué.

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Notons qu’en Algérie, la liberté de presse est menacée. Début août 2020, le journaliste Khaled Drareni, 40 ans, est condamné à 3 ans de prison ferme pour avoir faire son travail de journaliste. En septembre 2020, la Cour d’appel réduit à 2 ans de prison ferme la peine du journaliste le maintenant ainsi en prison. L’Algérie figure à la 146è place sur 180 du Classement mondial de la liberté de la presse 2020 établi par Reporters sans frontières. Le pays a perdu 5 places par rapport au classement de 2019 et 27 par rapport à 2015.