La facture des importations alimentaires de l’Afrique subsaharienne devrait se chiffrer à 48,7 milliards dollars en 2019, soit 3,8 % de plus qu’en 2018 (46,9 milliards de dollars), a indiqué l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur son site web.
Une hausse qui interviendra, selon le site, dans un contexte où les achats mondiaux de produits alimentaires devraient chuter de 2,5% à 1,472 trillion de dollars, chose inédite depuis 2015.
L’organisation onusienne de souligner que la progression des importations en Afrique subsaharienne sera tirée principalement par les céréales et dans une moindre mesure par le poisson.
La même source a informé que le montant consacré aux céréales devrait passer de 15,1 milliards de dollars à 17,5 milliards de dollars en 2019, soit 36% de l’enveloppe totale.
La valeur des importations de poisson est prévue pour atteindre 4,8 milliards de dollars contre 4,4 milliards de dollars en 2018.
Les autres produits, apprend la FAO, comme la viande, le lait, le sucre, les légumes ou les oléagineux devraient enregistrer une baisse ou une stabilité du montant de leurs importations.
L’Afrique subsaharienne représente le troisième importateur régional de blé, derrière l’Asie du Sud-est et l’Afrique du Nord, et le premier importateur régional de riz.
