Alors que les rebelles du tchadiens ont appelé à un cessez-le feu et la mise en place d’un dialogue, les militaires au pouvoir ont rejeté cette option et appelé le Niger à les aider à capturer les rebelles qui s’y seraient cachés.
Le groupe rebelle basé en Libye connu sous le nom de Front for Change and Concord au Tchad se bat pour renverser le gouvernement depuis 2016. Il a organisé une incursion dans le nord du Tchad le 11 avril et le président Idriss Deby est décédé des suites de blessures subies lors d’une visite aux soldats au front le 20 avril, selon le conseil militaire de transition qui a par la suite pris le pouvoir.
« Certains véhicules en fuite se sont échappés de la zone de combat en direction de la frontière avec le Niger », a déclaré dimanche le général Azem Bermendao Agouna, porte-parole du conseil, dans un communiqué lu sur la chaîne publique Tele Tchad. «Les forces de défense et de sécurité les ont poursuivis avec le soutien de l’armée de l’air» et les rebelles ont ensuite été localisés de l’autre côté de la frontière, à plus de 600 kilomètres de la capitale tchadienne N’Djamena, a-t-il dit.
Relatif à l’appel au cessez-le feu Agouna a déclaré que «ce n’est pas le moment de discuter ou de dialoguer avec les hors-la-loi». Mahamat Mahdi Ali, le chef des rebelles est recherché par le procureur général de la Libye pour crimes de guerre, et le Tchad a appelé le Niger et une force régionale conjointe le G5 Sahel, à l’aider à l’appréhender, lui et ses forces.
