Le président français, Emmanuel Macron, a fermement condamné les dernières violences au Tchad et a appelé à une transition pacifique et démocratique, rapporte BBC.
Au moins deux personnes auraient été tuées lors des affrontements entre les forces de sécurité et des dizaines de manifestants irrités par la prise de contrôle militaire de la semaine dernière. La police aurait abattu un homme d’une vingtaine d’années dans la deuxième ville du Tchad, Moundou.
Dans la capitale, N’Djamena, la police a tiré des gaz lacrymogènes sur les manifestants qui ont brûlé des pneus dans plusieurs quartiers. Des responsables ont déclaré qu’une femme était décédée aux mains de manifestants. Plus de vingt personnes auraient été blessées.
Les violences ont commencé quelques heures après que l’armée ait interdit toutes les manifestations dans le pays. L’interdiction est intervenue une semaine après la prise du pouvoir par l’armée tchadienne à la suite du meurtre du président Idriss Déby alors qu’il visitait des troupes combattant une insurrection de rebelles basés en Libye.
La France, ancienne puissance coloniale, considère le Tchad comme un allié clé dans la lutte contre les militants islamistes dans la région du Sahel.