« Des employés viennent d’alerter les gouverneurs de la Banque sur des comportements « contraires à l’éthique » et des traitements de faveur au sein de l’institution panafricaine », a rapporté le site d’information ‘’lemonde.fr’’ dans une publication en date du 05 avril 2020.
« Une enquête interne suit son cours à la Banque Africaine de Développement (BAD), en toute discrétion car elle vise son Président, le nigérian Akinwumi Adesina », a poursuivi « lemonde.fr ».
« Je suis totalement convaincu que sur la base de faits et de preuves, les procédures régulières d’examen et la transparence révèleront que tout cela ne constitue que des allégations fallacieuses et sans fondement. », a indiqué Dr. Akinwumi Adesina, en réaction aux accusations dont il fait l’objet.
« Je voudrais que tous les membres du personnel, les actionnaires et les partenaires de la Banque, qui sont particulièrement dévoués, ne soient ni touchés ni ébranlés par ces allégations manifestement fausses », a notifié le Président de la BAD, ajoutant, « qu’il restera calme et résolu et qu’il ne se laissera pas distraire.
« Aucun mensonge, quelle qu’en soit la propagation, ne pourra jamais dissimuler la vérité. Bientôt, la vérité éclatera au grand jour », a-t-il souligné.
Dr. Akinwumi Adesina a par ailleurs annoncé qu’il, « continuera à s’acquitter de ses devoirs et responsabilités de Président, avec le plus haut niveau de professionnalisme, de dévouement et de détermination inébranlable, pour diriger et soutenir la mission audacieuse de la Banque en faveur du développement accéléré de l’Afrique, et pour aider à protéger le continent en cette période de pandémie de COVID-19 » ».
« Le Comité d’éthique du Conseil d’administration mène actuellement son action dans le cadre de ses systèmes d’examen interne. Laissons le Comité achever son examen et ses travaux sans interférence de quiconque ni de quelque média que ce soit », a enfin rappelé, le responsable de la BAD.
Pour rappel, Dr. Akinwumi Adesina , un brillant économiste nigérian à la tête, de la première institution de financement du développement d’Afrique, depuis 2015, est accusé par une frange du personnel de la BAD, de favoritisme au profit de proches compatriotes et de comportements « contraires à l’éthique ».
Ils le soupçonnent également de « violation du code de conduite » et d’« entrave à l’efficacité, entre autres, affectant la confiance dans l’intégrité » de la Banque.
