Les autorités du Mali ont catégoriquement rejeté les allégations issues du rapport de l’ONU faisant état de violations de droits de l’homme par les forces armées du pays. Selon Bamako, ces accusations sont infondées.
La Minusma, la mission onusienne de maintien de la paix déployée au Mali, a publié cette semaine, un rapport incriminant les Force maliennes dans des actes de massacre de populations civils. Des actes des FAMA qui auraient été perpétrés dans le cadre des opérations militaire contre les djihadistes dans le nord et le centre du pays.
Dans sa réponse relative à ces accusations de l’ONU, le gouvernement malien a publié mercredi, une déclaration estimant que ces allégations sont infondé et sans preuves tangibles. Le ministère des Affaires étrangères du Mali a déclaré que « ces allégations sont très souvent fastidieuses, non recoupées, rapportées de manière non contradictoire et ne sont étayées par aucune preuve tangible », a-t-il déclaré.
Le ministère a déclaré que ces allégations visaient à « ternir l’image des [forces de défense et de sécurité] et à les discréditer auprès de la population et de la communauté internationale ».
Le Mali est en désaccord avec les agences de défense des droits à cause des rapports croissants d’abus prétendument commis par Fama et des mercenaires de la société paramilitaire russe Wagner. Des centaines de civils auraient été tués dans les opérations anti-insurrectionnelles conjointes Fama-Wagner qui ont débuté en décembre dernier.
Notons cependant que ces différentes accusations et ces nombreux rapports mettant en accusations les forces maliennes ont commencé à sortir de terre juste au moment où les relations entre le gouvernement du Mali et la France se sont complètement dégradées et que Bamako a fait appel à la Russie pour l’aider. La coïncidence laisse à penser qu’il s’agit de règlement de compte entre la France et le Mali, et aussi l’extension de la guerre entre l’OTAN et la Russie.
