Le Ghana envisage de lancer une nouvelle compagnie aérienne. Cette dernière sera le fruit d’un accord conclu avec Ethiopian Airlines a indiqué Tewolde Gebremariam, PDG de l’entreprise éthiopienne rapporté par ecofin.
L’accord prévoit une compagnie détenue à 51% par l’Etat ghanéen et le secteur privé contre 49%. La compagnie assurera des liaisons aériennes à l’intérieur du pays, au niveau régional, mais également au niveau international.
Cette opération permettra au Ghana de disposer d’une nouvelle compagnie aérienne, après la disparition de Ghana Airways et de Ghana International Airlines.
Dans un passé récent, un accord similaire entre l’Etat du sénégalais et Royal Air Maroc a permis la mise en route de Air Sénégal.
Cette annonce intervient dans un contexte marqué par l’ouverture progressive du ciel africain via un processus d’interconnexion des espaces aériens.
Elle permettra de renforcer la présence des compagnies aériennes sur le marché continental. Un des objectifs poursuivis par l’Union africaine à travers l’Accord sur le libre-échange continental.
Seulement 20% du marché aérien continental est couvert par des entreprises africaines.
Cette faible performance s’explique par la mauvaise organisation du secteur aérien et l’absence remarquable des investisseurs privés dans le domaine de l’aviation civile.
Un pays comme le Niger, qui vient de se doter d’un nouvel aéroport international, peut s’inspirer de l’exemple du Ghana pour développer son trafic aérien, un des plus faibles du continent.
Le Niger ne dispose d’aucune compagnie aérien capable de desservir la sous-région. De nombreuses compagnies aériennes étrangères sont installées au Niger et s’en sortent bien depuis des années.
