Des manifestants ont défilé ce mercredi dans les rues d’Accra sous l’emblème de l’hashtag #FixTheCountry, (Ndrl, réparer le pays) afin de réclamer une meilleure gouvernance et de meilleures conditions de vie.
Depuis quelques jours, le Ghana est secoué par des manifestations. Les jeunes ghanéens expriment leurs ras-le-bol à l’égard du gouvernement Nana Akufo-Ado. Ils exigent des réformes sociales et économiques.
On estime à des milliers, le nombre de personnes qui ont rejoint les revendications portées par #FixTheCountry depuis son lancement il y a quelques mois. Et le mouvement n’est pas prêt de faiblir surtout qu’il a enregistré mort d’hommes dans ses rangs. Deux personnes ont été déjà abattues par la police depuis le déclenchement du mouvement. Ce qui ravive la tension des manifestants qui réclament justice.
Selon une étude du Brookings Institute, l’économie ghanéenne a connu une croissance régulière au cours des deux dernières décennies tandis que la création d’emplois est ralentie. De son côté, la Banque mondiale estime qu’un tiers des jeunes ghanéen n’ont ni emploi ni formation professionnelle. Aussi des difficultés engendrées par la pandémie de Covid-19, ont rajouté à la frustration sans cesse en hausse chez les jeunes.
