Un tribunal français a condamné l’homme qui a giflé le président Emmanuel Macron, Daniel Tarel, à 4 mois de prison ferme et à 14 autres avec sursis. Il écope également de deux ans de probation.
Damien Tarel a été rapidement arrêté après le coup qui a touché la joue gauche de Macron avec un coup audible mardi, alors que le leader français saluait une foule. Le tribunal de Valence, dans le sud-est du pays, a condamné Tarel jeudi pour violences sur personne investie de l’autorité publique. Il a été condamné à quatre mois de prison et à une peine supplémentaire de 14 mois avec sursis, et a également été interdit d’exercer une fonction publique et de posséder des armes pendant cinq ans.
Tarel s’est décrit comme un « patriote » de droite ou d’extrême droite et membre du mouvement de protestation économique des gilets jaunes. Il a poussé un cri de guerre royaliste vieux de plusieurs siècles en frappant le président. « Je pense qu’Emmanuel Macron représente le déclin de notre pays », a-t-il déclaré, sans expliquer ce qu’il voulait dire.
Tarel a déclaré au tribunal qu’il soutenait le mouvement de protestation économique des gilets jaunes qui a secoué la présidence de Macron en 2019. Il a déclaré aux enquêteurs qu’il avait des convictions politiques de droite ou d’extrême droite sans être membre d’un parti ou d’un groupe, selon le bureau du procureur.