Alors que le président français Emmanuel Macron a été élu pour un second mandat à la tête du pays, il s’est débarrassé de son très fidèle ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. Ce changement à la tête de la diplomatie française est tournant dans la politique extérieur française.
Les très sulfureux ministres des affaires étrangères de France, Jean-Yves Le Drian, a été éjecté du gouvernement de Macron 2 et remplacé par une dame, Catherine Colonna, qui était jusque-là ambassadrice de France au Royaume-Uni. C’est donc la fin de parcours au sein de l’équipe dirigeante française pour quelqu’un qui n’avait pas de retenue dans ses propos acerbes envers des pays qui refusaient de se laisser dicter la conduite par Paris.
L’exemple palpable de l’arrogance et du manque de respect pour un Etat souverain de la part de Le Drian, a été le Mali. L’homme a été le serviteur qu’il fallait pour Macron afin de mener sa politique extérieure agressive qui n’a finalement pas donné grand-chose à la France à part des humiliations et des échecs cuisants.
Le départ de Le Drian du gouvernement pourrait donc signifier deux choses. D’un côté il a été l’outil idéal pour Macron pour tenter de soumettre par la force et la rage les pays africains et autres qui refusent ou commencent à sortir de cette sorte de cocon français à eux imposé. Après avoir donc été « utilisé », il est jeté parce que cette stratégie macronienne n’a simplement pas prospéré.
De l’autre côté, le changement à la tête de la diplomatie pourrait signifier pour la France, un changement majeur dans sa stratégie diplomatique. De l’agressivité, Macron pourrait donc tenter la manière subtile pour tenter de se refaire une meilleure réputation en Afrique et dans le monde après des échecs et des humiliations.
Cependant, même si la politique étrangère française devient plus souple et moins agressive, la question est de savoir si la France va réussir à regagner l’influence qu’elle a toujours eue sur les peuples africains. Certes certains dirigeants du continents sont toujours très dépendant des « ordres » français mais le poids de l’histoire pourrait faire son œuvre et les générations de dirigeants à venir, pourraient rompre la tendance.
Il va sans dire que Macron pourrait tenter une nouvelle approche plus conciliante pour tenter d’amadouer ces Etats et leurs dirigeants et les remettre dans le pré carré de l’hexagone d’où ils commencent à sortir.