Coup de tonnerre en France ce 1er octobre 2019. La Cour de cassation lève le dernier obstacle à la tenue d’un procès de l’ancien chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, dans l’affaire dite Bygmalion en référence au financement illégal de sa campagne électorale en 2012.
Poursuivi pour avoir dépassé en 2012 le seuil de dépenses électorales de plus de 20 millions d’euros, en dépit des alertes des experts-comptables de sa campagne, l’ancien président français a pendant longtemps contesté la procédure. Avec la décision de la Cour de cassation, Nicolas Sarkozy sera traduit devant le Tribunal correctionnel où il doit être jugé avec 13 autres personnes dans la même affaire. Il risque un an de prison et 3 750 euros d’amende.