L’ancien gardien international marocain, Badou Zaki (64 ans) est depuis le 1er décembre 2023, le sélectionneur du Niger. Il succède ainsi à Jean Michel Carvalli (2020-2023), qui a travaillé pour le rajeunissement du Mena. La Fenifoot a dans un communiqué (voir ci-dessous) précisé les objectifs assignés au nouveau patron des Mena qui aura pour adjoint Zakaryaou Ibrahim, un sélectionneur local connu pour son savoir-faire. Le marocain a paraphé un contrat de deux ans (1er décembre 2023 au 30 novembre 2025).
Après avoir entraîné 16 clubs entre le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, conduit deux fois le Maroc (finaliste malheureux, CAN 2004), le technicien du Royaume Chérifien n’aura pas chômé longtemps, après son départ du Soudan. Arrivé à la mi-mars sur le banc des Crocodiles du Nil, Badou Zaki aura été limogé pour défaut de résultat. Au terme de deux défaites et une victoire, pour une dernière place du groupe I, lors des éliminatoires de la CAN 2023, un accord a été trouvé entre le technicien marocain et la Fédération soudanaise pour un divorce sans accroche.
Badou Zaki aura pour mission de qualifier le Niger à une compétition majeure (CAF ou FIFA), lors de la durée de son contrat. En plus de son rôle de sélectionneur national, il a entre autres comme missions : » (…) la restructuration et la redynamisation de la Direction Technique Nationale, la supervision et l’assistance technique des sélections nationales de catégories inférieures et de contribuer à la mise en place et le fonctionnement technique de l’Académie d’élite Nationale »,peut-on lire dans le communiqué de la Fenifoot.
Mission possible pour un avenir déjà tracé
La Fenifoot soucieuse du suivi et de l’avenir des jeunes en sélection n’a pas hésité à confier l’intérim de la sélection à Zakaryaou Ibrahim (sélectionneur U23). Ce dernier, après avoir qualifié le Mena U23 pour sa première CAN aura sur les deux premiers matches des Éliminatoires du Mondial 2026 prouvé qu’il est digne de conduire la troupe des Mena A. En bon tacticien, il a perdu sur le fil 0-1 contre la Tanzanie, mais a réussi à s’imposer face à la Zambie. Un résultat obtenu, malgré l’absence d’au moins trois cadres de la sélection. C’est alors sur lui que va s’appuyer le nouveau sélectionneur qui va faire appel à son expérience, pour faire rayonner le Football nigérien sur les deux prochaines années. La mission assignée au technicien marocain est bien possible avec la régularité du championnat local, la volonté de la Fenifoot et du ministère des Sports de faire parler le Niger via son Football. Sans oublier la Génération 2017 qui est bonifiée par le travail de la DTN dans la détection.