Alors que le Burkina Faso a demandé le départ des forces françaises basées dans le pays et que le président français Emmanuel Macron a demandé en retour, des clarifications sur la question, le gouvernement vient de lui en donner.
«J’attends que le président de transition Traoré puisse s’exprimer, parce que j’ai compris que les messages qui étaient sortis à ce stade relevaient d’une grande confusion, celui-ci étant en déplacement hors de la capitale. Donc, je pense qu’il faut garder beaucoup de prudence, et veiller à ce qui est une spécialité de certains dans la région, qui peuvent avoir partie liée au demeurant avec ce que nous vivons en Ukraine, à savoir nos amis Russes […]. Nous attendons des clarifications de la part de M. Traoré sur ce sujet», a indiqué Macron.
C’est ce qu’a indiqué le président français après que les médias ont relayé les informations sur l’ultimatum d’un mois donné par les autorités du Burkina Faso aux forces françaises stationnées dans le pays pour quitter le territoire.
Lundi, le porte-parole du gouvernement du Faso, Jean-Emmanuel Ouedraogo, a apporté des précisions sur les exigences du Burkina Faso en ce qui concerne la présence de militaires français sur son sol. Dans un entretien avec la Radio-Télévision du Burkina (RTB), le porte-parole a indiqué que «ce que nous dénonçons c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France».
