« … c’est du dialogue que naissent la compréhension mutuelle et l’esprit de paix propices à la mobilisation des intelligences et des énergies pour mieux produire, mieux vivre et mieux faire prospérer les générations à venir dans ce monde en perpétuelle mutation ».
C’est par ces mots pleins de symboles qui dénotent de l’importance du dialogue politique dans une démocratie que le président de l’Alliance pour la Démocratie et la République Mahamane Ousmane a une fois de plus, interpellé le président de la République Issoufou Mahamadou, quant aux responsabilités qui sont les siennes à créer les conditions de l’instauration d’un dialogue politique inclusif au Niger. C’était le dimanche 8 décembre dernier à Dosso, à l’occasion de la commémoration du 3ème anniversaire du RDR-Tchanji, couplé à la tenue de l’Assemblée Générale régionale RDR-Tchanji de Dosso.
Ce dialogue, estime l’ancien président de la République Mahamane Ousmane, s’impose à la classe politique nigérienne et qu’il ne faut surtout pas « négliger à l’orée des consultations électorales qui s’annoncent afin de ne pas être étonné ou être surpris que des canaux non formels ou informels prennent le relai et conduisent à des dérapages ou des situations non souhaitées ». L’objectif étant, selon le président de l’ARD, d’éviter au Niger des crises inutiles.
« Par devoir citoyen, par obligation et responsabilité politique et sociale, par leçons d’expériences vécues et devoir de partage, par conviction pour acquit de conscience », a dit le président Mahamane Ousmane, sa conviction est qu’il « vaut mieux prévenir que guérir et le faire à temps ».
Au vu donc de la situation politique délétère qui prévaut dans le pays et dans la perspective des échéances électorales apaisées, l’urgence s’impose d’instaurer un tel dialogue. Pour ce faire, estime l’ancien président de la République, Mahamane Ousmane, la solution est dans les mains d’Issoufou Mahamadou qu’il invite d’ailleurs à se rappeler de l’époque où il était chef de file de l’opposition et qu’il se plaignait que le président de la République de l’époque, Tandja Mahamadou refusait tout contact avec l’opposition.
Dans cette optique, Mahamane Ousmane a tenu à rappeler au président Issoufou, un entretien qu’ils ont eu dans son bureau à l’époque où il était président de l’Assemblée Nationale sur l’importance d’instaurer un dialogue permanent au sein de la classe politique dans le but de prévenir de conflits politiques inutiles pour le pays. Pour Mahamane Ousmane, ce rappel, espère-t-il, peut contribuer à aider le président Issoufou à « faire baisser les tensions politiques et sociales dans l’intérêt général de la Nation nigérienne ».