Les organisations de la société civile et des médias de l’Afrique de l’ouest , ont recommandé à la CEDEAO d’ouvrir un dialogue avec les pays de l’AES car leur retrait de l’organisation constitue un recul de paix et de sécurité dans la région.
Le retrait du Burkina Faso ,du Mali et du Niger de la CEDEAO était au centre de La réunion des organisations de la société civile et des médias de l’Afrique de l’ouest tenue le 5 février. Les OSC et les médias à l’issue de la rencontre ont appelé la CEDEAO d’ouvrir «un dialogue immédiat » avec les pays de l’AES et que «toutes les sanctions doivent être levées» pour une véritable réconciliation.
Une véritable réconciliation qui demande la CEDEAO de travailler avec le Mali , le Burkina Faso et le Niger , pour adopter « une feuille de route pour une restauration urgente de l’ordre constitutionnel.»
L’ordre constitutionnel qui exprime la garantie «des élections libres , équitables et crédibles» avec la collaboration des autorités de l’AES et la CEDEAO. Les OSC et médias de l’Afrique de l’ouest ont demandé aux autorités militaires qui dirigent les pays de l’AES de «s’abstenir de tenter de se transformer de dirigeants militaires en dirigeants civils.»
Le 28 Janvier le Mali , le Niger et le Burkina Faso ont prononcé leur retrait de la CEDEAO et considèrent l’organisation est dans l’incapacité d’accomplir ses missions initiales. Ces pays qui forment l’AES sont dirigés par des militaires arrivés au pouvoir à travers un coup d’état.
A l’issue de leur retrait de la CEDEAO , la communauté a souhaité poursuivre le dialogue pour le dénouement heureux de la situation . Pendant que l’AES songent à une intégration plus concrète selon les aspirations de ses peuples.
A noter que les pays de l’AES s’orientent de plus en plus vers d’autres partenaires qui les ont reconnu comme nouvelles autorités de leurs pays respectifs. Tandis que la France, l’union européenne et la CEDEAO sont en bras de fer avec le Niger , le Mali et le Burkina Faso.
Ismaïl Abdoulaye
