Dégradation de la situation sécuritaire: l’opposition accuse le président Issoufou

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Chadian security personnel during a static line jump and airdrop in N'Djamena, Chad Mar. 4, 2017 as part of Flintlock 17. Flintlock is an annual special operations exercise involving more than 20 nation forces that strengthens security institutions, promotes multinational sharing of information, and develops interoperability among partner nation in North and West Africa. (Army photo by Richard Bumgardner)

L’attaque terroriste du 14 mai 2019 contre l’armée nigérienne à Bela Béri dans les environs de Tongo Tongo (Région de Tillabery) continue d’alimenter l’actualité. Cela face à la violence qui l’a caractérisée et au vu du nombre élevé des soldats tués.

Condamnée de toute part, cette attaque a été revendiquée par le groupe État islamique au Sahara (EIGS) dans un communiqué diffusé le 16 mai dernier via « l’Amaq News Agency ».

Cette attaque est une véritable hécatombe, dira l’Opposition politique qui pointe du doigt, le Chef de l’Etat, qu’elle accuse d’avoir « failli dans sa mission de chef suprême des armées et garant de notre sécurité ».

L’opposition exige la démission du gouvernement qu’elle considère comme étant « seul responsable » de la dégradation de cette situation.