Alors que les pays occidentaux criaient que la crise alimentaire due à la situation en Ukraine touchait plus le continent africain, le président russe Vladimir Poutine a révélé qu’à contrario, presque tous les navires céréaliers partis d’Ukraine, ont accosté en Europe.
Presque toutes les céréales expédiées d’Ukraine ont été livrées en Union européenne et non aux pays les plus pauvres, vers lesquels seulement 2 navires sur 87 sont partis, a déclaré le président russe Vladimir Poutine, en intervenant mercredi à une session plénière du Forum économique oriental (EEF).
« Si l’on exclut la Turquie en tant que pays intermédiaire, presque toutes les céréales expédiées d’Ukraine ont été livrées en UE et non aux pays en développement et les plus pauvres », a-t-il indiqué. « Dans le cadre du Programme alimentaire mondial des Nations unies, qui suppose justement une aide aux pays les plus démunis, seulement deux navires ont été chargés. J’insiste: seulement 2 sur 87 », a expliqué Poutine.
« Ils ont transporté 60.000 tonnes de produits alimentaires sur 2 millions de tonnes. Soit seulement 3% qui ont été envoyés aux pays en développement », a ajouté le chef de l’État. Notons que les deux Navires arrivés aux pays en développement ont été affaités par l’ONU pour aider des pays africains. Pourtant ce sont les dirigeants africains « qu’on avait envoyé » faire les Bons offices en Russie et en Ukraine pour quémander des céréales.
Il va sans dire qu’au lieu de prétexter que la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales contre la Russie, touchent plus les pays d’Afrique, comme l’avait indiqué récemment encore Macron lors de sa visite en Algérie, les européens devraient se rendre à l’évidence qu’ils se sont plutôt tiré une balle dans le pied en suivant les Etats-Unis dans cette campagne contre Moscou qui ne leur réussi pas en vrai.
Cette ligue qu’ils ont formé contre la Russie ne profite en réalité qu’aux américains qui font du profit à leur dépend. Si avec la crise ukrainienne les pays d’Europe n’ont pas encore compris la leçon, et continuent de suivre Washington dans ses provocations loin de ses terres, comme c’est le cas actuellement avec Taïwan, ils risquent de s’en mordre les doigts.