Depuis son AVC, les actes de Ali Bongo font parler au Gabon. La signature apposée par le Chef d’État gabonais sur le document officiel au terme des travaux du sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui s’est tenu à Libreville il y a plus de 10 jours, est qualifié de « gribouillis » par certains, annonce RFI. Ce qui n’a pas été sans réponse.
Le porte-parole de la présidence Jessye Ella Ekogha interrogé par nos confrères de RFI a regretté que «lorsqu’un évènement est un succès, certains compatriotes s’évertuent à trouver du négatif ».
Alors que certains postent des photos selon le média avec ce commentaire : « A comparer avec les décrets signés ces derniers mois », un des opposants du collectif appelant à agir s’interroge sur toutes les décisions prises au nom du chef de l’État depuis son AVC. « Que ce soit un cachet ou une signature électronique, peu nous importe finalement, a-t-il reconnu. Mais est-ce que toutes les décisions qui ont été prises émanaient bel et bien de sa volonté ? », s’est-il interrogé rapporte le site de RFI.
Un autre opposant refuse d’en douter, sur ses propos «(…) Surtout quand on sait que son ancien directeur de cabinet Brice Laccruche Alihanga est aujourd’hui en prison. », peut-on retenir du média français.
Le pouvoir s’inscrit en faux « c’est de la pure médisance. Une mauvaise polémique », a répondu aux critiques, une source proche du pouvoir gabonais, rapporte le média. « Nos opposants n’ont-ils vraiment rien de mieux à faire ? », interroge un ancien ministre, selon RFI. « On gouverne avec sa tête, pas avec un stylo. » , a-t-il conclu.