Le chef des putschistes au Burkina Faso, le colonel Paul Henri Damida s’est exprimé pour la première fois après le coups d’Etat dans le pays. Il a indiqué qu’un retour à l’ordre constitutionnel sera fait dès que les conditios seraient réunies.
Coiffé d’un béret rouge, treillis militaire et flanqué de drapeaux nationaux, le nouvel homme fort du Burkina Faso est apparu à la télévision nationale du Faso pour une déclaration très attendue par le peuple burkinabé et le monde entier. « Quand les conditions seront réunies, selon l’échéance que notre peuple définira en toute souveraineté, je m’engage pour un retour à un ordre constitutionnel normal », a déclaré jeudi Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Alors que la CEDEAO se réuni vendredi pour discuter de l’attutude à adopter, le militaire a appelé la communauté internationale à soutenir la transition. Un appel qui semble particulièrement addressé aux dirigeants ouest-africains. « Le Burkina Faso a plus que jamais besoin de ses partenaires internationaux », a déclaré Damiba dans. « J’appelle la communauté internationale à soutenir notre pays afin qu’il puisse sortir de cette crise au plus vite », a-t-il indiqué.
Damiba a déclaré que la sécurité serait la « priorité principale » et mettrait le pays sur le pied de guerre. « Nous devons réduire significativement les zones sous influence terroriste et l’impact de l’extrémisme violent en donnant aux forces de sécurité la volonté de se battre, et nous devons passer à l’offensive. »